Le beau pompier... 

Les jours passaient et malheureusement se ressemblaient. J’errais toujours dans la caserne de pompier, toujours en attente que les entrepreneurs fassent le nécessaire pour ma futur maison. Je me sentais tel une sans abri, à la seule différence c'est que j'avais un terrain et donc une adresse, il me manquait juste quatre murs et un toit.

A force de vivre chez les pompiers, j'avais prit mes marques et même que je réussissais à éviter les soldats du feu de justesse ! Bon j'avais put remarque à l'état des toilettes qu'il y avait surement plus d'homme que de femme vu la propreté des lieux. Ce n'était d'ailleurs pas plus mal, moi qui est limite maniaque, vivement que j'ai mon chez moi et donc ma propre salle de bain.

D'habitude je prends le temps de prendre un bon petit déjeuner bien copieux. Cependant, aujourd'hui j'ai trop traîné sous la douche alors je me contenterais juste d'un café bien serré. 

 Niveau travail j'étais toujours au même stade, bon je papotais plus avec mes collègues c'est vrai, mais je m'étais dit que c'étais un bon moyen de faire connaissance avec eux et qui sait lier une amitié avec quelques'uns d'autre eux.

Le soir même, j'ai tenté un bar privé conseillé par un camarade du taf, mais il avait hormis de me dire que seul les célébrités y avaient accès. J'ai même essayé de le soudoyer, ce fût sans succès.  

 Du coup, j'ai laissé tomber. Et je suis repartie légèrement en colère contre le videur et mon collègue.

J'allais rentrer chez moi, légèrement déprimée, mais je suis passée devant un autre club qui avait l'air moins... sélectif dans la clientèle. 

 Et à mon grand regret, le bar était vide, ce n'est vraiment pas ce soir que j'allais faire de nouvelle rencontre. Tant pis j'en profite pour boire un verre et pourquoi pas m'amuser avec ce qu'ils proposeront.

 Le barman, lui alors je ne l'oublierai pas, il n'a pas arrêté de me faire du charme, vous savez clin d'oeil et tout le bazar qui va avec. Je n'y ai pas vraiment prêté attention parce que franchement ce n'était pas trop mon type (beau parleur et dragueur, non merci).

Il faut le dire, pour préparer des cocktails il est plutôt doué. J'ai avalé cette mixture d'une traite, même si le vendeur me regardait avec un air ébahi, sûrement parce que c'était la première fois que je buvais un verre d'alcool et qu'il fallait peut-être le consommer plus lentement.  

 Un seul verre aura suffit pour me détendre. Et me voilà lancé dans un karaoké à en perdre ma voix ! Certes je chante comme une casserole, mais vu qu'il n'y a pas un chat, qu'est-ce que je risque franchement ?  

 Le lendemain matin, c'est mon téléphone qui m'a sorti des bras de Morphée, quel dommage je faisais un si beau rêve. Je m'étire rapidement et réponds à celui qui à dérangé mon profond sommeil.

-Allo..
- Madame Toffy, c'est l'agence de Sunset Valley, je me permets de vous contacter, pour vous tenir informer, que les débuts des travaux ont commencé hier. 

  - D'accord et quand pourrais-je prendre possession des lieux ?
- Dés demain, cependant.. il y a un petit imprévu.
-Quoi donc ? 
- Tout ce qui est revêtement sol et mur sera à votre charge.
- Mais... mais, je n'ai pas le temps, je travaille !
- Je le sais bien Madame, pour nous en excuser nous mettrons à votre disposition le matériel nécessaire.
- C'est à dire ?
- Et bien peinture, pinceaux, rouleaux, tout ça quoi.
- Mais, je ne sais pas peindre !
- Peut-être que quelqu'un de votre entourage pourrez vous aider, écouté, je dois vous laisser, je vous souhait la bienvenue chez vous et bon courage.
- Ah, euh et bien...merci. Au revoir.

Bon avec tout j'étais dans un stress pas possible et du coup j'étais aussi en retard. Comment j'allais bien pourvoir trouver quelqu'un pour m'aider dans mes travaux ? Mais le pire dans tout ça c'est qu'en me rendant dans la cuisine collective des pompiers, je fus paniquée de ce que je voyais.

Un homme allongé sur le sol, sûrement trop fatigué, il s'était évanoui. Je commençais à céder à l'affolement, que faire ? Je ne suis pas médecin  je ne sais même pas prodiguer les premiers secours, j'étais juste là à parler tout bas complément angoissée.  

- Monsieur...Monsieur réveillez-vous... Monsieur s'il vous plaît... J'ai peur... Répondez-moi, vous êtes mort ?